Comment prévenir et détecter le cyberharcèlement ?

Parentalité numérique

· TeleCoop
Lecture :

Prévenir le cyberharcèlement est important pour éviter d’y être confronté. Mais comment faire ? Et comment faire pour le détecter ? Chercher à installer un dialogue et observer votre enfant peuvent être de bonnes manières pour ce faire.

Prévenir le cyberharcèlement

Pour prévenir le cyberharcèlement, il est nécessaire de s’informer en tant que parent sur la nature réelle de ce délit.

Bien le comprendre est primordial pour sensibiliser ses enfants afin qu’ils puissent être en mesure de savoir reconnaître un agissement comme tel et le dénoncer, que ce soit pour lui même ou un camarade. Mais aussi pour ne pas en être auteur.

Tout d’abord, pas toujours facile de se positionner en tant que parents sur ces sujets. Les parents ont parfois tendance à considérer que les technologies numériques sont le domaine réservé de leurs enfants notamment parce que cela relève de leur intimité et qu’ils donnent l’impression de très bien savoir s’en servir.

Pourtant, de la même manière que tous ces usages numériques peuvent être complexes pour les adultes, les enfants ne connaissent que partiellement le fonctionnement des réseaux sociaux par exemple et n’ont pas conscience des risques encourus. Souvent, les premières images difficiles ou propos déplacés font l’effet d’un choc pour les enfants.

C’est pourquoi il est utile d’aborder plusieurs notions avec eux.

Tout d’abord, il est utile de le sensibiliser sur le fait que ce qui se passe en ligne a également des conséquences dans la vraie vie. Derrière un écran, il y a un autre camarade ou une autre personne bien réelle. Les propos tenus en ligne peuvent avoir des conséquences pour lui même ou pour d’autres dans la vie en dehors des écrans.

Il est également important d’évoquer avec les enfants l’importance de réfléchir avant de publier un contenu en ligne ou de demander le consentement de la personne concernée par la publication. Quelqu’un, voire même une personne malveillante, pourrait garder la trace du contenu et l’utiliser à son insu.

Il peut être aussi utile de lui parler du type d’information qu’il peut trouver en ligne notamment en évoquant avec lui l’existence des fakes news ou des photos retouchées pour qu’il développe un esprit critique et qu’il puisse avoir du recul sur des situations qui peuvent paraître trompeuses.

De la même manière, le fait qu’une publication devienne populaire ou mette en avant un certain type de commentaire ne reflète pas toujours la réalité : il n’y a pas un seul type de beauté, par exemple. La différence doit être acceptée et non rejetée.

Il est également important de lui apprendre ou de l’accompagner à paramétrer ses réseaux sociaux pour bénéficier d’un maximum de confidentialité, à changer régulièrement ses mots de passe et de le sensibiliser à l’importance de les garder pour lui.

L’utilisation de pseudonymes et d’avatars en fonction des services et des usages pour mieux se protéger peut aussi se révéler utile.

Un autre paramètre important dans ces mécaniques de cyberharcèlement est l’influence d’un groupe. Donner son avis et s’opposer au groupe peut se révéler salvateur aussi bien pour soi que quand il s’agit de défendre une victime ou de s’opposer à une pratique de harcèlement.

Pour aider votre enfant à répondre à des questionnements dont il pourrait être l’objet, il est peut être utile de lui donner de quoi répondre.

La plateforme Seriously, soutenue par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), est une plateforme permettant de former enfants et parents à désamorcer les discours de haine en ligne en s’appuyant sur des exemples concrets (1).

Elle permet de prendre conscience de la nature du message pour mieux y faire face.

L’installation d’un contrôle parental sur son mobile est une solution pour réduire le risque. En maîtrisant son temps d’écran et le type de contenus auquel les enfants accèdent, ils pourront être moins exposés à des contenus à risque. Ce sera également l’occasion d’évoquer avec vos enfants les usages qu’ils font de leur mobile et du numérique en général.

Dans ce cadre, les forfaits enfants/ados de TeleCoop intègrent un 1 an d’utilisation gratuite de l’application de contrôle parental Mr Arthur. Elle permet de maîtriser son temps d’écran et d’encourager à ce que le numérique soit vecteur d’apprentissage (2).

Si vous souhaitez en savoir plus sur le contrôle parental et sur l’offre de TeleCoop, lisez notre article dédié.

Il peut être également utile de privilégier un mobile sans accès aux applications dit dumbphone plutôt qu’un smartphone, ce type de mobile ne permettant que de passer des appels et d’envoyer des SMS.

Mais qu’en est-il au quotidien ?

Comment savoir si votre enfant est victime de cyberharcèlement ?

Le cyberharcèlement peut être difficile à constater. Observer un enfant et chercher à installer un dialogue peuvent être de bonnes manières pour déceler un problème.

En effet, un enfant qui vit une situation de harcèlement va probablement changer de comportement.

La situation peut se révéler à travers des interactions ou comportements inhabituels comme par exemple le choix qu’il fera de supprimer ses réseaux sociaux, son refus d’aller à l’école ou encore une impression de fatigue, de manque d’appétit ou de problème de sommeil. Parfois même, le corps réagit : mal de ventre, eczéma…

Si en tant que parent vous observez un changement de comportement il peut être utile de questionner votre enfant, de prendre le temps d’échanger avec lui au sujet de sa journée d’école ou du temps qu’il a passé avec ses copains de classe.

Vous pouvez aussi parler d’une situation de harcèlement vécue par une autre personne afin qu’il puisse réagir à ce sujet. Enfin, il est important de prendre conscience qu’un enfant peut aussi bien être la victime que le harceleur.

Un autre moyen d’obtenir du soutien est également d’aller voir ses amis ou en parler directement aux adultes qui l’encadrent pour y voir plus clair : professeurs, entraîneurs sportifs…

En cas de cyberharcèlement, des solutions existent pour y faire face. Découvrez-les dans cet article.

Face au cyberharcèlement, TeleCoop vous accompagne.

Comment TeleCoop vous aide sur le sujet du cyberharcèlement ?

Crédit photo : Canva

Chez TeleCoop, nous tentons de tout mettre en œuvre pour vous accompagner sur ces sujets.

Nous proposons pour vos enfants des forfaits mobiles adaptés à leurs besoins en fonction de leur âge et de leur autonomie.

Ces forfaits sont bloqués afin de réduire le temps passé devant un écran et sur les réseaux sociaux. Ils intègrent également une solution de contrôle parental afin d’accompagner les enfants dans leurs usages numériques.

Ces offres sont basées sur les recommandations du rapport de la Commission aux écrans commanditée par le Président de la République et qui s’est attachée à évaluer les enjeux de l’exposition des enfants aux écrans.

Nous proposons également un accompagnement plus global via notre blog mais aussi à travers un ensemble de partenaires.

Afin de prévenir le cyberharcèlement, bien le comprendre est important. Il vous sera plus facile de sensibiliser votre enfant à ce qu’il peut se passer derrière les écrans et de le conseiller sur quelques bonnes pratiques. Le cyberharcèlement peut être difficile à constater. Observez votre enfant et dialoguez avec lui peut être bénéfique. TeleCoop vous accompagne.


Je découvre les forfaits enfants/ados TeleCoop pour les accompagner

Sources :

Articles récents