Le Président de la République a souhaité lancer à la mi-janvier 2024 une Commission constituée d’experts issus de la « société civile » pour évaluer les enjeux attachés à l’exposition des enfants aux écrans. De nombreux problèmes ont été mis en avant mais aussi des recommandations.
De quoi parle-t-on ?
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Le rapport d'experts met en lumière les problématiques liées à l’exposition excessive des enfants et des adolescents aux écrans, entraînant des problèmes de santé physique et mentale, ainsi que des risques liés aux contenus inappropriés et à la sécurité en ligne.
Les enfants sont très largement exposés aux écrans, avec une moyenne de 10 écrans par foyer. L’exposition commence dès le plus jeune âge, à la maison, à l’école, et dans l’espace public.
Alors concrètement de quelle exposition parle-t-on ? Pour démarrer, le rapport met en lumière que les jeunes âgés de 7 à 19 ans passent en moyenne 3 heures et 11 minutes derrière un écran chaque jour.
Par ailleurs, il est également important de comprendre de quel type d’écran on parle :
– Le smartphone est très présent puisque 89% des 13-19 ans en possèdent un (+12 points par rapport à 2016),
– L’âge moyen d’acquisition d’un mobile est actuellement de 10 ans environ,
– Vient ensuite l’ordinateur personnel que près de 69% des adolescents entre 13 et 19 ans détiennent de manière personnel,
– Puis viennent les consoles de jeu détenues par 63% des adolescents entre 13 et 19 ans et 58% des 7-12 ans.
Finalement, vient la question de savoir ce qui est fait sur ces écrans.
Naturellement, les 6-10 ans (tout comme leurs aînés) regardent principalement des vidéos sur leurs écrans alors que les plus de 13 ans vont surtout donner un rôle social à leurs écrans en privilégiant les réseaux sociaux notamment ceux portés par la vidéo (encore et toujours de la vidéo).
La Commission propose 29 recommandations visant à interdire les conceptions addictives, utiliser des solutions technologiques de protection, et adapter les usages numériques selon l’âge et les besoins des enfants pour promouvoir une utilisation responsable des écrans, avec un cadre de régulation et de soutien adapté.
Cela pose problème sur plusieurs aspects et fait de la question d’exposition aux écrans un véritable enjeu de santé publique.
Les risques directs pour la santé physique des petits
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Le premier type de problématique concerne le fait que le temps d’écran remplace mécaniquement les temps dédiés à l’activité physique. Cette baisse d’activité physique se traduit in fine par des phénomènes de sédentarité pouvant conduire notamment à des problématiques d’obésité et à d’autres pathologies chroniques.
Le second type de problématique sanitaire relève de l’utilisation excessive des écrans en eux-mêmes à savoir les risques de problèmes de vue (myopie ou encore risque pour la rétine) liés notamment à l’exposition à la fameuse lumière bleue…
On peut également penser aux effets des ondes électromagnétiques et des substances perturbatrices endocriniennes présentes dans les terminaux numériques. Sur ce champ, la science n’a pas encore totalement tranchée.
Les risques liés au développement neurologique et à la santé mentale
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L’utilisation des écrans dans l’environnement direct de l’enfant peut provoquer des effets potentiellement néfastes sur le développement neurologique, en particulier pour les plus jeunes (jusqu’à 4 ans).
Par exemple, la “technoférence” ou interférence technologique affecte la qualité des interactions parents-enfants, impactant le développement socio-émotionnel et du langage.
Alors que les plus jeunes ont besoin d’interactions notamment visuelles avec les autres et leurs parents en particulier pour se développer et pour prendre exemple, on comprend les impacts négatifs que peut avoir le fait d’avoir un entourage absorbé par leurs écrans.
Pour les plus âgés, les réseaux sociaux omniprésents dans notre quotidien, sont également facteurs de risques supplémentaires augmentant les risques de dépression et d’anxiété.
Les risques liés à l’exposition à des contenus inappropriés
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L’accès non maîtrisé des enfants aux écrans les expose à des contenus traumatisants (pornographie, violence extrême).
Sur les réseaux sociaux, les algorithmes peuvent créer des bulles algorithmiques, renforçant les stéréotypes et les représentations délétères. Plus on regarde un contenu sur un réseau social, plus le réseau social va nous pousser des contenus similaires en pensant que si nous regardons, c’est parce que nous apprécions le contenu.
Certains contenus inappropriés peuvent donc revenir très souvent dans le fil d’actualité de votre enfant et le confronter à des contenus traumatisants.
Les risques de pédocriminalité dans les espaces numériques fréquentés par les mineurs comme sur les réseaux sociaux sont élevés. On parle aussi d’espaces numériques tels que les forums ou encore les messageries.
Face à ces constats, la Commission aux écrans est claire. Il nous faut œuvrer pour mieux protéger nos enfants dans l’espace numérique.
Des recommandations et des solutions
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Le rapport d’experts dresse une liste détaillée des recommandations sur les 3 aspects identifiés :
· protéger les jeunes des effets néfastes des « écrans » sur leur santé et des contenus inappropriés et dangereux,
· bâtir et promouvoir un cadre ambitieux et progressif de formation et d’accompagnement pour l’utilisation du numérique par les jeunes, et le bénéfice de ses avantages,
· créer une prise de conscience plus large sur le fonctionnement des enfants et les besoins essentiels à leur développement, et oser faire des changements d’organisation et de société émancipateurs pour les enfants.
La Commission a émit 29 propositions directrices :
· Axe 1 : Interdiction des conceptions addictogènes et enfermantes des services numériques.
· Axe 2 : Privilégier des solutions technologiques pour protéger les enfants plutôt que le contrôle parental seul.
· Axe 3 : Organiser une progression des usages numériques en fonction de l’âge des enfants.
· Axe 4 : Préparer les jeunes à une utilisation autonome et responsable des écrans.
· Axe 5 : Outiller, former et accompagner les parents, enseignants et éducateurs.
· Axe 6 : Mettre en place une gouvernance ambitieuse pour définir et piloter une stratégie collective.
Pour aller plus loin, lisez la partie du rapport dédiée.
Il est désormais urgent de pouvoir trouver une issue législative à ces questions. Pour le moment, et à notre connaissance, il a été mis en pause de part la dissolution de l’Assemblée Nationale.
Cependant, au-delà du travail législatif, il est crucial que chacun des opérateurs télécoms et des acteurs du numérique prennent leurs responsabilités et cherchent à s’appuyer sur ces recommandations. C’est en tout cas le choix d’intérêt général que nous faisons chez TeleCoop.
TeleCoop, le premier opérateur qui s’empare des travaux de la Commission
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Au service de l’intérêt général, nous vous proposons désormais une offre mobile dédiée aux enfants et adolescents sur la base de certaines de ces recommandations et des besoins identifiés auprès de nos sociétaires interrogés.
Cette offre a pour vocation de vous aider à accompagner vos enfants dans l’utilisation de leur mobile et pour faire face aux dangers du numérique.
Avec TeleCoop, réduisez le temps d’exposition aux écrans de vos enfants, protégez-les des dangers d’Internet, formez-vous et équipez-vous pour les accompagner.
Nous proposons 3 forfaits bloqués évolutifs selon l’âge (l’âge indiqué est bien sûr indicatif – l’objectif est que cela puisse mener à une discussion entre parents et enfants).
Avec chaque forfait, vous bénéficiez :
· D’un accès gratuit pendant 1 an à l’application Mr Arthur: une application pour maîtriser son temps d’écran et encourager à ce que le numérique soit vecteur d’apprentissage,
· D’une remise de 20 € sur la box Jomobox : une box pour y laisser son mobile pour des temps en famille, un réveil pour prendre conscience du temps passé, des jeux pour sortir la tête des écrans…
· D’une remise de 20 € sur le site QuelBonPlan : des mobiles reconditionnés* en France pour lier impact environnemental positif et accompagnement de vos enfants. Une gamme de mobiles dédiée pour vos enfants/ados est à venir.
A cela s’ajoute une section spéciale sur notre blog pour mieux parler du numérique avec vos enfants, une section qui sera alimentée régulièrement. Si vous le souhaitez, vous pouvez contacter notre service client qui est formé sur ces enjeux.
Cette offre est réservée aux abonnés TeleCoop. Pour souscrire à l’offre famille en tant que parent, vous devez donc être client TeleCoop en souscrivant à un forfait classique.
*Pour vous aider à choisir le bon mobile pour votre enfant/ado, cet article est fait pour vous.
Source :
– Rapport d’experts (2024). Enfants et écrans, à la recherche du temps perdu. Elysée.